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Vidéo - Les tendances qui ont marqué le salon Solutions RH 2019

Le | Gestion des talents

Durant deux jours et demi, le Parc des Expositions de Paris s’est transformé en antre du digital RH ! Le salon Solutions RH, dédié aux nouvelles technologies dans les ressources humaines, s’est de nouveau imposé comme un temps fort pour la fonction RH. L’occasion, pour ces professionnels, de prendre de la hauteur sur les tendances fortes qui impactent leur quotidien

 

L’intelligence artificielle

La 25e édition du salon aura fait la part belle à l’intelligence artificielle. Il est admis que cette technologie participera à la transformation de la fonction RH. En favorisant l’automatisation des tâches, en suggérant des recommandations sur des actions RH, en rendant intelligibles des milliers de datas à des fins prédictives, l’intelligence artificielle devrait permettre aux professionnels RH de réduire la part administrative de leur travail, donc de se concentrer davantage sur l’humain. Sur ce sujet, un grand pas a été franchi depuis l’an dernier : les entreprises commencent même à partager des retours d’expérience de leurs projets. A l’occasion d’une conférence, Olivier Venaille, responsable pôle France SIRH chez Bouygues Construction, a par exemple témoigné de son utilisation d’une technologie de reconnaissance optique de caractères au sein de son SIRH.

Les « soft skills » deviennent incontournables

Jérémy Lamri, fondateur du Lab RH, l’a répété lors de sa conférence : « les compétences de demain ne seront pas techniques ». Les soft skills telles que la créativité, l’esprit critique, la coopération et la bienveillance feront partie des compétences que les entreprises chercheront pour relever leurs défis. Le message commence à être entendu par les entreprises. Dans une conférence sur la digitalisation RH, Anne Denuelle, DRH du groupe MCS-DSO, expliquait avoir revu son approche en matière de sourcing. «  Lors d’un recrutement, nous prenons davantage en compte les soft skills que les diplômes. C’est la raison pour laquelle nous réfléchissons à nous équiper de questionnaires de personnalité et plus généralement d’outils nous permettant de recruter différemment  », expliquait-elle.

Le bien-être des salariés est une préoccupation

Depuis plusieurs années déjà, le bien-être des salariés est une priorité des salariés. Et sur ce sujet, les éditeurs sont force de propositions. Une association appelée « HappyTech » a même été créée pour fédérer les acteurs qui mettent la technologie au service du bien-être en entreprise. Bloom at Work, Bleexo, Supermood, Zest abordent ce sujet via différents leviers : la mesure de l’engagement au travail, qui conditionne la performance de l’entreprise, l’analyse de l’énergie et de la motivation, la récolte de feedbacks, la reconnaissance par les managers mais aussi le coaching, la pratique du sport, le team building… En matière de qualité de vie au travail, l’offre en matière d’outils est pléthorique et rares sont désormais les entreprises à ne pas avoir initié d’actions dans ce domaine.

L’apport des neurosciences dans la formation

Les avancées scientifiques en matière de neurosciences cognitives sur la perception, le langage, la mémoire ou encore le raisonnement impactent fortement le monde du digital learning. Certains acteurs de la formation à l’image de XOS et Kaperli revoient l’ingénierie des parcours de formation en fonction des enseignements apportés par les neurosciences. Pour favoriser la mémorisation des savoirs, ils suivent plusieurs principes : répéter l’information pour mieux l’ancrer, favoriser la stimulation multi-sensorielle, privilégier les visuels, mettre le cerveau en condition via le mouvement… Une approche qui commencent à intéresser les entreprises, en particulier celles cherchant à formuler de gros volumes de salariés aux métiers de demain.

La Rédaction