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Les étapes pour réussir son programme de cooptation

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Selon le dernier baromètre « Sourcing Cadres » de l’Apec, la cooptation des salariés se situait, en 2018, au quatrième rang des canaux d’embauche. Si l’efficacité de la cooptation comme vecteur de recrutement n’est plus à prouver, certaines modalités sont à respecter pour en tirer pleinement parti. Tour d’horizon des bonnes pratiques pour réussir son lancement.

Les étapes pour réussir son programme de cooptation
Les étapes pour réussir son programme de cooptation

  • Mettre en place les prérequis

Pour qu’un programme de cooptation fonctionne au sein d’une entreprise, il est essentiel de se donner, dès le départ, certains moyens. Dans cette optique, réfléchissez au sens que vous souhaitez donner au programme. Quelles sont, in fine, les raisons pour lesquelles la cooptation vous semble un vecteur de recrutement pertinent ? Quel sponsor allez-vous choisir pour porter ce projet au sein de l’organisation ? « Plus ces derniers seront hauts placés dans l’organisation de l’entreprise et plus le programme aura de chances de fonctionner », explique Guillaume Dubrule, directeur de Keycoopt System, plateforme de recrutement par cooptation. En effet, lorsqu’un DRH ou un directeur général communique par mail pour expliquer le lancement et les ambitions d’un programme de cooptation, cette parole a souvent plus d’impact que si elle était issue d’un collaborateur lambda.

  • Définir les règles de la cooptation

Il est ensuite essentiel de définir les conditions et modalités de la cooptation.L’ensemble des collaborateurs aura-t-il accès à ce programme de cooptation ou certaines catégories, telles que les stagiaires ou les CDD par exemple, en seront-elles exclues ? « Au sein de Keycoopt, notre parti pris est d’encourager les entreprises à embarquer un maximum de collaborateurs dans un programme de cooptation car l’exclusion peut induire un sentiment d’injustice et d’incompréhension », conseille Guillaume Dubrule. Comment les collaborateurs vont-ils pouvoir coopter ? Seront-ils éligibles à une prime de cooptation ? Sous quelles conditions ces primes seront-elles versées ? Prime monétaire, bon cadeau, don à une association ou encore système de points… quelle seront les types de récompense ? Prenez le temps de benchmarker et de brainstormer en interne afin d’établir des conditions générales qui soient les plus lisibles possibles.

  • Communiquer tout au long du process

Ultime clé de voûte et non des moindres : la communication. Une fois que la construction du programme est finalisée, il faut réfléchir à la manière dont vous pouvez transmettre l’information. Pour un meilleur écho au sein de l’entreprise, n’hésitez pas à donner un nom à ce programme. « Simple et court pour être retenu facilement et si possible en lien avec un projet en cours ou qui a du sens par rapport à la marque employeur », souligne Guillaume Dubrule. Définissez ensuite la méthode la plus pertinente pour annoncer au plus grand nombre le lancement du programme de cooptation. Affichage, emailing, intranet ou encore évènementiel, les possibilités sont multiples. Une fois le programme lancé, il est essentiel de tenir informé les coopteurs de ce qu’il advient de leurs recommandations, afin de valoriser et de motiver leurs efforts. « Communiquez régulièrement des bilans pour féliciter et mettre en avant un collaborateur ou un service pour ses nombreuses recommandations ou annoncez, par exemple, un concours spécial sur les 2 prochains mois avec un doublement de la prime pour faire vivre le programme sur la durée », conclut Guillaume Dubrule.

Par Stéphanie Marpinard