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Les cinq astuces d’un management « neuro-friendly »

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La recherche fondamentale sur les neurosciences a fait un bond considérable ces quinze dernières années. La connaissance du fonctionnement cérébral donne aujourd’hui aux managers l’opportunité d’accompagner leurs équipes de manière plus efficace. Mais comment ? Zoom sur les actions qui peuvent facilement être mises en place en entreprise

Les cinq astuces d’un management « neuro-friendly » - © D.R.
Les cinq astuces d’un management « neuro-friendly » - © D.R.

1.     Se nourrir de l’autre

ʺLe cerveau est accroc au lien affectif : il est câblé pour interagir avec l’autreʺ, explique Bernard Anselem, médecin et consultant en neuropsychologie appliquée à l’entreprise. Par voie de conséquence, un management « neuro-friendly » repose sur un principe simple : ʺse nourrir de l’autreʺ, précise Erwan Deveze,consultant en neuromanagement pour le groupe Julhiet Sterwen. Multiplier les interactions et favoriser l’esprit d’équipe sont ainsi autant de bonnes initiatives qu’un manager peut mettre en œuvre. 

2.     Favoriser le plaisir

La neuroplasticité est un processus selon lequel le cerveau change et se reconfigure à chaque instant de la vie. Cela signifie qu’il est capable de remodeler ses connexions en fonction de l’environnement et de l’expérience de l’individu. Partant du postulat que ʺle carburant de notre cerveau est le plaisir !ʺ, d’après Erwan Deveze, il est évident que les managers doivent apprendre à repérer les émotions positives et, surtout, à les valoriser au sein de son équipe, au travers de feedbacks réguliers.

3.     Miser sur la gamification

En maîtrisant le fonctionnement du cerveau, les managers peuvent non seulement transmettre des messages avec davantage d’efficacité mais aussi favoriser l’apprentissage de leur équipe. ʺLe jeu préchauffe l’hippocampe, qui est une zone essentielle dans l’apprentissage, et active la sécrétion de dopamineʺ, explique Erwan Deveze. De fait, dans une situation d’apprentissage, le jeu permet au cerveau d’être plus réceptif aux savoirs transmis et de mieux mémoriser.

4.     Etre maître de son temps

Entre l’infobésité, qui donne l’illusion de savoir sans pour autant comprendre et le multi-tasking, contre-productif et lui aussi illusoire, le collaborateur a malheureusement de quoi surcharger son cerveau pendant son temps de travail. ʺS’inspirer des neurosciences en tant que manager, c’est reconstruire la journée de travail de ses salariés en respectant les rythmes internes du cerveau qui a de formidables atouts, mais aussi ses propres limites. En clair, il s’agit d’adapter la sphère professionnelle au fonctionnement spécifique du cerveau et non l’inverse. C’est un changement total de paradigme !ʺ, explique Erwan Deveze.

5.     Accepter l’échec

ʺFavoriser l’autonomie des collaborateurs, c’est leur laisser une liberté d’actionʺ, rappelle Bernard Anselem. En toute logique, c’est donc accepter qu’ils se trompent. En France, ʺun pays très essentialisteʺ, selon le philosophe Charles Pépin, l’échec n’est malheureusement pas associé à l’audace. L’une des pistes en tant que manager est d’accepter cet échec, voire de le célébrer, ʺsurtout s’il est lié à l’innovationʺ, estime Julien Lever, directeur général adjoint de Julhiet Sterwen.