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Central Test revisite son questionnaire de personnalité

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L’éditeur de tests psychométriques Central Test vient de lancer une nouvelle version de son test phare : le questionnaire de personnalité au travail. Appelé Profil Pro 2, il repose sur une méthode statistique plus fine permettant de réduire l’impact de la désirabilité sociale

Central Test revisite son questionnaire de personnalité
Central Test revisite son questionnaire de personnalité

Explications.

Trois années de R&D auront été nécessaires aux équipes de Central Test pour achever la nouvelle version du questionnaire de personnalité au travail Profil Pro, initialement développé en 2001. C’est donc avec une grande fierté que l’éditeur, spécialisé dans l’évaluation du potentiel humain, a présenté son nouvel outil, chargé d’évaluer, via un système d’opposition, 14 dimensions de la personnalité, des motivations et des valeurs (le travail en équipe, l’introversion, le respect des règles, le besoin d’action…), au travers de 112 questions administrables, en ligne, en 15 à 20 minutes. Parmi les innovations de cette seconde version, figure l’ajout de deux nouvelles dimensions en opposition : la libre pensée versus le respect des règles et la recherche de la familiarité versus la recherche de nouveautés. Des nouveaux indicateurs qui devraient permettre aux professionnels RH « de mieux savoir si un candidat sera amené à s’adapter à la culture de l’entreprise, à apprendre, ou à apporter un souffle nouveau aux projets », selonCéline Jouffray, consultante chez l’éditeur Central Test, qui réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’international.

Des résultats plus proches de la réalité

Profil Pro 2, qui répond aux contextes de recrutement, de mobilité d’interne et de cohésion d’équipe, a également été enrichi d’une nouvelle méthode statistique. « Le test a été construit selon la théorie IRT-Thurstone, qui permet d’éviter les écueils de l’évaluation, à savoir un contrôle relativement faible de la désirabilité sociale, c’est-à-dire de la tendance intentionnelle ou non de l’évalué à se montrer sous un jour favorable », explique Céline Jouffray. L’intérêt de cette nouvelle approche, c’est qu’elle permet aux professionnels RH d’avoir des résultats plus fiables (le questionnaire étant plus difficile à déjouer), donc de mieux comparer les individus entre eux. « Cette méthode corrige la distorsion qui existe lorsqu’un évalué choisit un item plutôt qu’un autre. En d’autres termes, elle permet de transformer un score relatif en un score absolu », reformule la consultante. Autre nouveauté : le rapport généré par le test met en perspective les dimensions évaluées avec une liste de 21 compétences (l’innovation, le sens des affaires, la gestion du stress, la résolution de conflits…), permettant à l’évaluateur de mieux corréler les compétences requises pour un poste avec les compétences identifiés chez un candidat.

Aurélie Tachot