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AssessFirst atteint 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires

Le | Solutions d'évaluation

Le recrutement prédictif fait son chemin. Ce qui n’est pas pour déplaire à AssessFirst, qui achève une année 2015 fructueuse. L’éditeur aux 3500 clients, qui est de plus en plus sollicité pour des projets d’envergure à travers le monde, a généré 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires en 2015

AssessFirst atteint 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires - © D.R.
AssessFirst atteint 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires - © D.R.

Un chiffre qui pourrait atteindre les 2,6 millions dès 2016.

« Exceptionnelle » : voilà comment AssessFirst décrit l’année 2015. Grâce à l’essor du recrutement prédictif, l’éditeur de solutions d’évaluation a convaincu 253 nouvelles entreprises sur la seule année, en France comme à l’étranger. Notamment des grands comptes - Jardiland, Cultura, Chronopost - des PME, des cabinets de recrutements… Mais aussi des ETI : une typologie d’entreprises qu’AssessFirst touche plus facilement depuis qu’il a développé une API lui permettant d’interfacer sa solution d’évaluation de candidatures avec les ATS et les SIRH du marché. Toutes ces nouvelles signatures, qui rapportent à la société pas moins de 7260 nouveaux utilisateurs, lui ont permis de générer un chiffre d’affaires d’1,8 million d’euros en 2015. Soit une croissance d’environ 18 %.

Les ventes en ligne en plein boom

Outre une meilleure compréhension des professionnels RH (et des directions générales) dans les technologies du Big Data, plusieurs facteurs expliquent le succès d’AssessFirst. La sortie d’une version freemium de son outil, qui permet d’anticiper la capacité des personnes à réussir et à s’épanouir dans un poste en se basant sur l’analyse de millions de données, ainsi que la possibilité d’acheter ses outils d’évaluation en ligne lui ont permis de générer davantage de revenus, en particulier en France, en Espagne et aux Etats-Unis. Si l’éditeur, qui emploie 24 salariés, a réussi à se développer en 2015, c’est également car il dispose désormais d’ambassadeurs de renom. « En 2015, nous avons beaucoup communiqué sur nos clients Quick et Berner. Grâce au recrutement prédictif, ils ont réussi à réduire de 20 % leur coût de recrutement et à diviser par deux leur turnover, sur certaines catégories de populations », explique David Bernard, CEO d’AssessFirst, qui vient d’achever le développement d’un nouveau questionnaire de motivation, appelé Drive.

Une croissance de 50 % prévue en 2016

AssessFirst a de grandes ambitions pour 2016. Pour conforter sa position sur la gestion prédictive des talents, l’éditeur s’est donné deux objectifs : accélérer ses ventes en ligne, qui représentent aujourd’hui 15 % de son chiffre d’affaires, et asseoir sa dimension internationale. Des ambitions qui passeront par le développement de son réseau de distributeurs. Après s’être rapproché de NeoSpheres, puis, plus récemment, de SmartRecruiters et de KioskEmploi, AssessFirst prévoit de draguer une quinzaine de partenaires, notamment anglo-saxons, « plus réceptifs au recrutement prédictif », souligne David Bernard. Ce positionnement permettra-t-il à la société, qui fête ses 13 ans, d’atteindre les 2,6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016 ? Réponse d’ici la fin de l’année.

Aurélie Tachot