Formation

« Nous proposons des plateformes de social learning » Catherine Goutte, Cegos

Le | Digital learning

L’e-learning continue de faire des émules. Ce mode d’apprentissage à distance, qui a dopé le marché de la formation professionnelle en France, investit de plus en plus les catalogues des organismes de formation. Comme l’explique Catherine Goutte, directrice du développement au sein du groupe Cegos.

Quelle est la place du e-learning dans vos formations ?

Depuis 2006, nous ne cessons de développer notre gamme de formations à distance. Désormais, la quasi totalité d’entre elles sont proposées en e-learning ou en blended learning, que ce soit en management de l’entreprise, efficacité personnelle, bureautique, vente, marketing… Nos formations mixtes intègrent plusieurs modalités à distance, notamment la visioconférence, le podcast et l’e-tutorat. Pour des questions de coûts et de flexibilité, nos clients sont de plus en plus demandeurs de ces modalités d’apprentissage, surtout du blended learning qui semble progresser plus vite que l’e-learning pur. Quoiqu’il en soit, la France continue d’accuser un léger retard en matière de formations à distance par rapport à ses homologues européens comme l’Angleterre et l’Espagne.

Quelles sont les nouveautés de la rentrée ?

Depuis peu, nous proposons aux entreprises de mettre en ligne des plateformes de social learning qui hébergent plusieurs ressources informatiques collaboratives comme des forums d’échange, des chats, des blogs… Ces plateformes de formations sur mesure s’adressent généralement à une communauté d’entreprises : les professionnels RH, les commerciaux, les managers… Nous travaillons également sur un projet d’applications mobiles qui devrait être lancé dès la fin de l’année. Enfin, en 2012, nous avons pour objectif de déployer 60 nouveaux modules en e-learning ou en blended learning. 

Selon vous, quelles sont les tendances pour les prochaines années en matière de formation à distance ?

L’arrivée des tablettes numériques devrait susciter l’intérêt des stagiaires les plus nomades. L’un des grands enjeux sera donc de développer nos formations sur ce nouveau support, comme nous l’avons fait sur les téléphones portables. En parallèle, nous devrons trouver des solutions intermédiaires au serious game pour les clients qui n’ont pas les moyens d’investir dans un moteur de développement lourd donc coûteux. Le learning game, un outil animé basé sur des simulations mais moins dynamique que le serious game, devrait faire son entrée sur le marché de la formation.

Propos recueillis par Aurélie Tachot