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« De par son activité, eFinancialCareers était au centre de la tempête financière », James Bennett

Le | Site emploi spécialisé

Lorsque James Bennett intègre eFinancialCareers en 2004, seuls les sites britannique et français existent. Six ans plus tard, le site d’offres d’emploi spécialisé dans les secteurs de la banque et de la finance couvre 23 pays de par le monde. Devenu directeur général pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, James Bennett nous explique comment la société a donné au mot « global » tout son sens.

En quoi les 23 sites internet diffèrent-ils les uns des autres ?

Nos sites sont des portails d’accès à nos bases de données d’emplois et de candidats. L’industrie de la banque et de la finance étant globale par nature, des candidats travaillant en Europe sont intéressés par des opportunités en Asie ou en Amérique du Nord. Si vous êtes à Paris et que vous effectuez une recherche sur eFinancialCareers.fr pour un poste d’analyste, vous verrez d’abord les emplois disponibles en France mais aussi dans tous les autres pays où nous sommes présents ce qui est assez unique. Et cela marche dans l’autre sens également : une société peut diffuser ses annonces à un niveau global et chercher des candidats dans la base de données des 23 pays. 

Comment se positionne le site français par rapport aux autres ?

Nos marchés les plus importants sont ceux qui disposent de grands centres financiers et qui engagent un grand nombre de personnes dans ces secteurs. La France est certainement notre deuxième marché européen, derrière le Royaume-Uni. Au niveau mondial, la France est probablement en cinquième position derrière notamment les Etats-Unis, Hong-Kong et Singapour. Le fait que nous ayons lancé le site français très rapidement est surtout un effet d’opportunité puisque nous disposions à l’époque d’employés qui parlaient français et comprenaient bien le marché.

Le fait d’être un site spécialisé vous a-t-il aidé à mieux résister à la crise ?

En tant que site diffusant des offres d’emploi dans les secteurs de la banque et de la finance, nous étions au centre de la tempête. Au cours des premiers mois de la crise, le nombre d’offres d’emploi dont nous disposions a chuté de 50 % avant de se stabiliser et de remonter petit à petit. Mais comme nous sommes présents à l’échelle mondiale, nous avons été impactés par la crise à des moments différents. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont été les premiers touchés, suivis de près par l’Asie. En revanche, les recrutements à la baisse n’ont touché l’Europe continentale que lors de la deuxième moitié de 2009.

Comment percevez-vous les réseaux sociaux de type Viadeo ou LinkedIn qui entendent se développer sur le marché du recrutement ?

Nous sommes intéressés par ce qu’ils proposent mais je pense que nous avons des offres et des publics différents. Les professionnels viennent sur notre site pour chercher des offres d’emploi ainsi que des informations et des conseils pour leur carrière. Ils peuvent aussi trouver des contacts intéressants sur les réseaux sociaux mais cela représente du travail et demande du temps. Nos clients nous disent qu’ils utilisent ces réseaux en phase finale de recrutement, pour en savoir plus sur le candidat qu’ils ont choisi. 

Quels sont les projets d’eFinancialCareers ?

A l’exception du site chinois que nous avons lancé en décembre dernier, nous ne sommes présents dans aucun autre des pays BRIC : le Brésil, la Russie et l’Inde nous intéressent donc beaucoup. D’autre part, un certain nombre de nos marchés sont encore relativement immatures ce qui nous laisse une importante marge de croissance.

Propos recueillis par Fiona Collienne