Recrutement
&
talents

« Aérocontact devient un réseau social de recrutement et d’affaires », Frédéric Vergoz, Aérocontact

Le | Site emploi spécialisé

Il n’y a pas d’âge pour se renouveler ! La preuve avec Aérocontact. Quatorze ans après son lancement, le jobboard spécialisé dans l’aéronautique et le spatial est en pleine mutation. Grâce à des fonctionnalités favorisant les interactions, son modèle se rapproche désormais davantage du réseau social professionnel, comme l’explique Frédéric Vergoz, co-fondateur

« Aérocontact devient un réseau social de recrutement et d’affaires »,  Frédéric Vergoz, Aérocontact - © D.R.
« Aérocontact devient un réseau social de recrutement et d’affaires », Frédéric Vergoz, Aérocontact - © D.R.

Pourquoi avez-vous décidé de muer ?

Depuis son lancement en 2003, Aérocontact s’est beaucoup diversifié, notamment en lançant Le Journal de l’Aviation, en se développant à l’international… Pour autant, il ne s’est pas suffisamment réinventé. Alors que les entreprises cherchent à recruter différemment et à valoriser leur marque employeur, nous avons revu notre approche et tenté de faire la synthèse de toutes les meilleures idées qui sont apparues ces dernières années. Notre principal défi était de toucher à la fois les demandeurs d’emploi, mais aussi les salariés en poste. Nous avons donc intégré une brique sociale à notre site et développé des outils susceptibles d’intéresser ces professionnels en poste.

Quels outils ont notamment vu le jour ?

Pour faire d’Aérocontact un réseau de recrutement et d’affaires regroupant tous les professionnels de l’aéronautique, nous avons développé un annuaire d’entreprises, des fiches métiers, une photothèque, une vidéothèque, une rubrique actualités… L’annuaire prend la forme de plusieurs mini-sites, via lesquels les entreprises peuvent se présenter, diffuser leurs offres d’emploi, publier des vidéos, des images issues d’Instagram et, bientôt, de Pinterest, parler de leurs produits et services… Aujourd’hui, 2200 TPE, PME et grands groupes francophones et anglophones y sont référencées. Notre objectif est d’en dénombrer entre 15 000 et 30 000 d’ici un an.

Quelles améliorations allez-vous encore apporter ?

D’ici la fin du premier semestre, nous prévoyons de favoriser les interactions entre nos 140 000 membres en intégrant des avis aux mini-sites des entreprises. A la différence de Glassdoor, ces avis ne seront pas laissés que par les collaborateurs ayant été en poste, mais aussi par les acheteurs et les fournisseurs. A plus court terme, nous annoncerons également un partenariat avec Aerobuzz, un site d’actualité référent dans les domaines de l’aviation généraliste, d’affaires et du pilotage de ligne. En diffusant nos offres d’emploi sur ce site, qui enregistre entre 200 000 et 300 000 visites mensuelles, nous allons offrir une surface de communication supplémentaire aux entreprises.

Aurélie Tachot