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RegionsJob devient HelloWork

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Quelques semaines après le rachat de Jobijoba, RegionsJob change de nom.  En ligne avec sa stratégie de diversification, le groupe opte pour une marque qu’il avait déjà testé dans un autre contexte, Hellowork, officialisant ainsi ses ambitions internationales. Concomitamment, il débloque 30 millions d’euros sur 3 ans pour investir dans plusieurs start-ups de la HR tech

RegionsJob devient HelloWork
RegionsJob devient HelloWork

Jusque-là, quand on pensait à Regionsjob, faisait-on référence au réseau de portails régionaux d’annonces d’emploi (PacaJob, NordJob, etc) - ou à la maison mère créée en 2000 ? Pour dissiper cette confusion, la société a préféré changer de nom… sans rien toucher à son offre historique, qui demeure RegionsJob. « Aujourd’hui, la majeure partie de notre croissance est tirée par nos « nouvelles activités »« , explique le dirigeant du groupe, Jérôme Armbruster. Parmi elles, la plateforme MaFormation.fr ou le portail d’annonces Cadreo, lancés entre 2013 et 2014. Sans compter les rachats successifs des logiciels Talentplug et Talent Detection en 2014 et 2016, une prise de participation au capital du portail Aladom en mars dernier… et la toute récente acquisition du métamoteur Jobijoba et de sa solution CV Catcher.  »Il était évident que la société devait changer de nom, non seulement pour englober la totalité de nos services mais aussi pour témoigner de notre ambition : développer nos services en Europe et à l’international« , indique Jérôme Armbruster. Avant le rachat de Jobijoba, implanté en Europe et en Amérique latine, les activités de RegionsJob hors des frontières étaient quasi-nulles.

Un air de déjà vu…

Depuis 2017, RegionsJob utilisait déjà la marque Hellowork pour son portail d’annonces dédié à l’emploi dans le secteur du digital. Le site Hellowork.io vient donc d’être rebaptisé bdmjob.com et s’affiche désormais clairement comme la rubrique « job » du Blog du Modérateur, le site média du groupe, devenu au fil des années une référence pour les community managers. « Nous pensons que le nom Hellowork englobe l’ensemble des formes de travail et des profils de candidats, des cadres exécutifs aux utilisateurs des sites de jobbing, qu’ils soient à Paris ou en région » «  justifie Jérôme Armbruster.

Avis aux candidats !

Initier un nouveau cycle, passer la vitesse supérieure, surfer sur la dynamique d’investissements initiée ces 12 derniers mois… les arguments ne manquent pas pour justifier de l’ambitieuse stratégie de croissance externe annoncée par le groupe.  »Cette enveloppe de 30 millions d’euros provient à la fois des fonds propres de l’entreprise et de notre actionnaire principal, le groupe Télégramme, qui souhaite continuer à investir dans le digital et l’emploi à travers ses filiales. La répartition de la dotation est proche de 50/50«  indique Jérôme Armbruster. Objectif : racheter des start-ups à fort potentiel technologique dans le domaine de l’emploi-formation ou percer des nouveaux segments de marché.  »Nous sommes très ouverts. A l’image de Jobijoba, nous cherchons des structures qui ont déjà leur proof of concept et une expérience de commercialisation en France voire à l’étranger. Actuellement, nous touchons peu les travailleurs indépendants par exemple. C’est un des axes qui pourrait nous intéresser, tout comme la brique GPEC en matière de SIRH", explique le dirigeant. Le groupe Hellowork entend aussi accélérer sa croissance organique, avec un objectif de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2020, hors acquisitions futures.

A noter enfin que la gouvernance de Hellowork s’est réorganisée autour de 2 pôles. D’un côté, Jérôme Armbruster, jusque-là DG de Regionsjob devient Président de Hellowork en charge des acquisitions et de la stratégie. François Leverger, DGA de RegionsJob devient DG de Hellowork, en charge du développement des services actuels.

Gaëlle Fillion