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Les 5 habitudes des recruteurs performants

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En pleine guerre des talents, la fonction de recruteur est stratégique. À la fois sourceur de CV, psychologue et expert des ressources humaines, ce spécialiste du recrutement doit savoir adopter la bonne attitude pour dénicher la perle rare. Quels sont les réflexes indispensables à intégrer au quotidien pour devenir un recruteur performant ? Tour d’horizon des bonnes pratiques.

Les 5 habitudes des recruteurs performants
Les 5 habitudes des recruteurs performants

  • Réaliser des briefs de poste poussés

Déterminer les besoins, comprendre le contexte et les enjeux du poste, les différentes possibilités d’évolution, évaluer les attentes de l’entreprise au niveau des compétences techniques, mais aussi du savoir-être et des valeurs sont autant de points clés à ne pas négliger dans la rédaction du brief. Dans cette optique, le recruteur doit se rapprocher du responsable des ressources humaines, du N+1 et idéalement rencontrer les équipes en place. L’objectif ? Avoir toutes les clés en main pour orienter au mieux les recherches et établir un portrait-robot du candidat idéal. « C’est un gain de temps à la fois pour le recruteur car on lui présentera des profils pertinents, mais aussi pour le candidat car on sera capable de décrire en entretien l’environnement précis du poste pour lequel on le contacte », explique Laurie Lagrange, co-fondatrice du cabinet de conseil en recrutement Talent In Sight.

  • Apprendre à être curieux

« Un recruteur efficace doit faire preuve de curiosité », souligne Laurie Lagrange. Il n’attend pas qu’on lui donne les informations, il va les chercher. Grâce à Internet et aux forums spécialisés, le recruteur  a accès à une mine d’informations qu’il se doit d’exploiter : sur le poste, l’entreprise, la concurrence, le marché, le secteur d’activité, les nouvelles techniques de sourcing, les nouvelles tendances du recrutement… En faisant preuve de curiosité, il accepte de se remettre en question et de faire évoluer ses pratiques quotidiennes. « Cette acquisition de connaissances va lui permettre de définir des mots-clés efficaces et ainsi d’optimiser son sourcing en adaptant au mieux ses recherches », ajoute-t-elle.

  • Soigner les préqualifications téléphoniques

Au cours de cette étape, il est important de faire parler le candidat sur ses critères de recherche avant même de lui expliquer le poste afin de ne pas lui permettre d’adapter son discours. Les pré-qualifications téléphoniques permettent de réaliser un premier filtre. Elles doivent donc être assez poussées et ne pas durer moins d’une demi-heure. L’objectif ? Faire le point sur le potentiel du candidat et ses différentes expériences dans le cadre de son parcours professionnel. En retour, le recruteur doit présenter de manière très transparente le poste proposé. « La bienveillance et la transparence sur les avantages et les inconvénients du poste vont permettre d’instaurer une relation de confiance avec le candidat », déclare Laurie Lagrange.

  • Préparer avec minutie les entretiens

L’entretien d’embauche est bien entendu une étape cruciale dans le recrutement. Une préparation s’impose par respect envers le candidat qui prend de son temps pour venir en entretien, mais pas seulement. L’étude du CV en amont permet d’avoir un premier aperçu de son parcours, avec ses cohérences et ses incohérences. « Une bonne préparation de l’entretien permet également d’évaluer sur la même base tous les candidats et ainsi d’écarter tous les biais cognitifs qu’un recruteur peut avoir », ajoute-t-elle. Autre atout non négligeable : proposer un entretien structuré rassure le candidat car cela lui donne un cadre.

  • Savoir écouter

« Un recruteur doit aussi savoir se taire pour accueillir la parole du candidat, tout en lui prêtant une écoute active  », indique Laurie Lagrange. Le rôle du recruteur n’est pas de livrer un monologue pour vendre coûte que coûte un poste. Il doit écouter le candidat pour savoir ce qu’il recherche et dans quel type d’entreprises il se projette. « Plus un recruteur prend la parole, moins le candidat a le temps de s’exprimer et moins le recruteur recueille de données pour évaluer la pertinence de sa candidature », conclut-elle.

Par Stéphanie Marpinard