Recrutement
&
talents

Tribune - Les 5 tendances digitales de la recherche d’emploi

Le | Marque employeur

Pour les recruteurs et les candidats, il est fréquent d’entendre que le support papier pour un CV est obsolète. Le flash code a bien prouvé que les profils professionnels se digitalisent. Voici les cinq tendances de la recherche d’emploi 2.0

1. La fin des jobboards ?

Tribune - Les 5 tendances digitales de la recherche d’emploi
Tribune - Les 5 tendances digitales de la recherche d’emploi

Les outils traditionnels comme les jobboards (Monster.fr, Pole-emploi.fr, …) qui ont connu un succès au début des années 2000 ont atteint leurs limites avec l’arrivée du web 2.0 : absence de dimension sociale et communautaire, difficulté à viraliser une offre d’emploi ou une candidature, personnal branding quasi inexistant… Même si les jobboards restent un outil clé dans le sourcing de candidats, il existe désormais d’autres alternatives qui permettent d’attirer les recruteurs. Selon le baromètre Idaos Lab « Des médias sociaux au social business : impact organisationnel », 66 % des entreprises utilisent les réseaux sociaux professionnels pour recruter contre 55 % pour les sites dédiées (jobboards).

2. L’essor des réseaux sociaux professionnels

Avoir une page Linkedin ou Viadeo peut s’avérer très utile à condition de bien s’en occuper. En effet, 63 % des 200 dirigeants issus du baromètre Idaos Lab estiment que les réseaux sociaux professionnels augmentent la capacité d’une entreprise à recruter des bons profils. Laisser sa page vide et ne pas la mettre à jour montre aux recruteurs que le candidat n’est pas très engagé. En revanche, publier dans le fil d’actualité, participer à des groupes de discussion, actualiser ses formations et ses expériences professionnelles, utiliser son réseau et pourquoi pas souscrire à l’offre premium quelque temps pour rendre son profil plus visible peut attirer l’œil d’un recruteur et donner l’opportunité d’un éventuel entretien.

3. Les CV originaux

Alors que certains partagent leurs CV sur Amazon, d’autres décident de faire le buzz avec la création d’un CV digital. En voici deux exemples marquants réalisés en 2013 :

  • Le CV jeu vidéo interactif de l’américain Robby Leonardi, qui travaille désormais à la Fox News à New York après avoir ramassé de nombreuses récompenses sur son travail.
  • Un Soundcloud explicatif de cinq minutes réalisé par le français Julien Goyon.

4. Etre bien référencé sur Google

Les recruteurs ont pour habitude de regarder le profil des candidats en tapant leurs noms sur Google. Au delà de la page Linkedin et Viadeo qui remontent toujours en tête sur les moteurs de recherche, certains candidats créent un blog ou utilisent une plateforme comme « DoYouBuzz » pour apporter une réelle valeur ajoutée à une candidature. Il existe des outils pour évaluer et maîtriser sa propre e-reputation comme l’indice Klout ou encore VIP reputation afin d’optimiser sa présence et son référencement sur Google.

5. Des initiatives sur les réseaux sociaux qui conduisent à un emploi

Il existe plusieurs success stories qui montrent qu’une action sur les réseaux sociaux et la gestion d’une communauté peut souligner des compétences clés que les recruteurs recherchent. Par exemple, le jeunes français de 21 ans Sylvain Szewczyk a crée en mars 2014 les comptes « Bescherelle ta mère » sur Twitter, Facebook ainsi qu’un blog et partage les fautes d’orthographes les plus absurdes qu’il voit passer sur les media… Idée qui lui vaut plus de 87 000 fans sur Facebook et plus de 35 000 abonnés sur Twitter et surtout… un emploi de community manager chez Marcel, l’agence de communication du groupe Publicis.

Etre original sur le web peut donc permettre d’obtenir une certaine visibilité et de séduire les recruteurs. Toutefois, attention à ne pas tomber dans la facilité ou dans le plagia.

Retrouvez nos formations à ce sujet :
http://www.digitalacademy.fr/recrutement-et-rh-2-0/
http://www.digitalacademy.fr/tout-sur-linkedin-et-viadeo/

Biographie de Franck Perrier
Franck Perrier est un expert du web et de la mutation digitale des entreprises. Depuis 2010, il dirige l’agence conseil IDAOS, qu’il a fondé pour accompagner les entreprises dans leur stratégie et leur influence, en particulier sur les médias sociaux. Il est également à la tête de La Digital Academy, institut de formation qui regroupe une trentaine d’experts du web 2.0.
Franck intervient régulièrement lors de conférences sur l’innovation digitale, les réseaux sociaux, la e-réputation et l’influence. Il est aussi référencé expert à l’APM.