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Pour ou contre les logiciels de saisie automatique de CV Word ?

Le | Gestion des candidatures

Les logiciels de recrutement ont fortement amélioré, au fil des années, leur interface candidats ; et plus particulièrement, les masques de saisie de CV. En 1999, les formulaires étaient très longs à compléter et n’offraient aucune flexibilité. Aujourd’hui les formulaires sont plus courts, ils s’adaptent aux offres et au niveau d’expérience du candidat, ils permettent le dépôt de pièces jointes…

 

Une innovation majeure, apparue en 2001, s’est répandue depuis 2003 sur la toile : les logiciels d’intégration automatique de CV Word. En un mot, les candidats téléchargent leur CV Word et aussitôt un formulaire pré rempli leur apparaît. Ces outils de Text Mining ont été popularisé en France par e-Manation, Lingway, Koltech…

 

La majorité des logiciels de recrutement ont alors proposé cette nouvelle brique applicative à leurs clients en complément de leur solution. Mais avec le temps, certains utilisateurs ont pointé les limites de ces outils. Faut-il alors être pour ou contre ces logiciels d’un nouveau type ?

 

« Tout à fait pour, nous a déclaré Didier Bichon, le nouveau Directeur Europe du Sud de MrTed. Ces logiciels font gagner du temps aux candidats et améliorent les performances de recherches dans les CVthèques. » Plus d’informations sont ainsi indexées et les capacités de recherche sont alors plus fortes. MrTed utilise l’outil d’extraction automatique américain Burning Glass.

 

La donne n’est pas aussi simple pour Olivier Guérin, Directeur de Kioskemploi « La qualité de ces outils n’est pas encore suffisante. S’ils offrent des performances correctes sur les champs d’état civil, ils restent trop approximatifs pour les autres catégories du CV comme l’expérience, la formation, les compétences … » Kioskemploi préfère ainsi opter pour un formulaire ultra court demandé aux candidats complété par le CV Word en pièce jointe et par des formulaires métiers. Dans ces derniers, les candidats précisent de façon pointue leurs compétences. Ce qui facilite les recherches ensuite par les recruteurs.

 

Deux écoles s’opposent. Ce sont les entreprises utilisatrices qui trancheront ce débat passionnant, en proposant ou non, ces logiciels d’extraction automatique aux visiteurs de leur site carrière.