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L’international réussit à Bodet Software

Le | Gestion des temps

L’année 2016 a bien débuté pour Bodet Software ! Au cours d’un bilan dévoilé dans le courant de l’été, l’éditeur de logiciels a annoncé avoir réalisé une croissance de 16 % de son chiffre d’affaires durant le premier semestre. Un résultat essentiellement dû à son ouverture à l’international, qui devrait lui permettre d’atteindre le cap des 35 millions d’euros de revenus

L’international réussit à Bodet Software - © D.R.
L’international réussit à Bodet Software - © D.R.

Eric Ruty a de quoi se réjouir. Le directeur général de Bodet Software dresse un bilan plutôt réjouissant du premier semestre de l’année. « Nous avons enregistré une croissance de 16 %, qui s’explique par plusieurs raisons : la signature de nouveaux clients comme Mondial Relay et le Parc du Puy du Fou sur le segment de la gestion des temps ainsi que le développement de notre activité à l’international, qui a bondi de 30 % », explique-t-il. En plus de renforcer sa présence sur ses marchés historiques, notamment en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni, l’éditeur, qui emploie 285 salariés, s’est concentré sur de nouveaux marchés prometteurs, en Afrique et au Moyen-Orient, via son réseau de distributeurs. « Les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite constituent, pour nous, des marchés prioritaires. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé, en début d’année, une version arabe de notre logiciel Kelio », précise-t-il. D’autres raisons expliquent la progression de l’éditeur sur la première partie de l’année. Lancé en 2013, le SIRH de Bodet Software semble rencontrer son public. « C’est la plus jeune de nos solutions et celle sur laquelle nous enregistrons la plus forte croissance : + 60 % au cours du premier semestre », indique Eric Ruty.

La badgeuse, future relai des sondages ?

Pour continuer à grandir sur son marché de prédilection - celui des PME et des ETI - Bodet Software prévoit de concentrer ses efforts sur deux thématiques qui suscitent un vif intérêt en France : la gestion des entretiens professionnels et le compte pénibilité, qui fait l’objet d’une loi depuis le 1er juillet dernier. L’autre gros chantier de l’éditeur, qui consacre, chaque année, 14 % de son chiffre d’affaires à la R&D, est de continuer à transformer ses badgeuses, qui se substituent de mieux en mieux aux ordinateurs dans les sites industriels qui en sont, par exemple, dénués. « L’an dernier, nous avons lancé un terminal de pointage tactile afin de moderniser l’image de la badgeuse. Nous allons continuer sur cette lancée en intégrant davantage d’interactivité. Nous permettrons bientôt aux professionnels RH d’utiliser leurs terminaux communicants pour faire des sondages en temps réel et suggérer des idées qui pourront ensuite être likées par les salariés », illustre Eric Ruty.Pour développer tous ses projets et atteindre son objectif de 35 millions d’euros de revenus pour 2016, la société, qui dénombre désormais 30 000 clients (dont la moitié à l’international), devrait recruter une trentaine de personnes pour les parties techniques, commerciales et support.

Aurélie Tachot