Formation

Le mot « e-learning » intègre l’édition du Robert 2012

Le | Digital learning

 

Chaque année, de nouveaux mots font leur entrée dans le dictionnaire Robert. Cette fois, au côté de « matcha » et « tweet », on retrouve le terme « e-learning », confirmant un peu plus l’existence de cette méthode d’apprentissage en ligne.

Près de 1500 nouveaux mots font leur apparition dans le dictionnaire Le Robert illustré & Dixel et le petit Robert 2012, tous deux sortis en juin 2011. Le terme « e-learning » fait donc partie de ces mots sélectionnés pour la fréquence de leur utilisation dans les médias et les oeuvres littéraires. Il y est défini comme « apprentissage, formation par le moyen d’Internet ». 

L’occasion de revenir sur les tendances de cette méthode d’apprentissage avec Philippe Lacroix, codirecteur de Demos e-learning agency. « On trouve plusieurs tendances. Celle liée aux serious games, avec cette idée de rendre très ludique la production de modules e-learning. La deuxième est celle de faire rentrer les modules e-learning dans les réseaux sociaux, c’est à dire de pouvoir échanger entre participants, de pouvoir voter pour votre module préféré. Enfin, la dernière serait la granularisation des modules de formation. » Entendez par là des micromodules pas plus longs que 4 ou 5 minutes, qu’un salarié pourrait consulter durant la pause café, sur son smartphone ou sa tablette. Demos a tenté l’expérience en lançant il y a un an et demi le site pocketcampus.fr et la création de 110 podcasts vidéos. « Les retours ont été très positifs. Il y a une très forte demande de la part des entreprises de pouvoir capitaliser  les compétences », constate Philippe Lacroix. 

Un quart des dépenses de formation

Au fil du temps, le e-learning s’installe paisiblement dans le paysage des modules de formation professionnelle. « Il représente 25 % en moyenne des dépenses de formation. Mais, ce sont des dépenses additionnelles, dans le sens où le reste des formations n’est pas forcément diminué. Chez Demos, le e-learning constitue 10 % de notre chiffre d’affaires », indique le codirecteur. Une méthode d’apprentissage complémentaire qui vient apporter un aspect ludique et une bonne dose d’interactivité, sans pour autant porter ombrage au modèle traditionnel de formation, plus étendu dans le temps.

Aurélie Le Caignec