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« L’opération  »I Get a Job«  s’adresse aux jeunes candidats démotivés », Gilles Gobron, Randstad France

Le | Intérim

Ce lundi 5 octobre marque le coup d’envoi de l’opération « I Get a Job » du groupe Randstad. Destinée aux jeunes faisant leurs premiers pas sur le marché de l’emploi, cette 1ère édition aura pour temps fort un jobdating qui se déroulera le 19 novembre dans les agences du groupe

« L’opération  »I Get a Job«  s’adresse aux jeunes candidats démotivés », Gilles Gobron, Randstad France - © D.R.
« L’opération  »I Get a Job«  s’adresse aux jeunes candidats démotivés », Gilles Gobron, Randstad France - © D.R.

Les explications de Gilles Gobron, responsable du pôle marketing digital chez Randstad France.

Pourquoi avez-vous créé l’opération « I Get a Job » ?

Notre objectif, en tant qu’intermédiaire de l’emploi, est de rapprocher les candidats et les entreprises. Depuis quelques mois, les indicateurs de l’intérim sont de nouveau au vert. Nous sentons un frémissement sur le marché, qui s’apparente à un début de reprise. Après avoir mené des actions en faveur des entreprises, il nous a semblé pertinent, étant donné le contexte, de se tourner vers les jeunes candidats de moins de 30 ans qui sont arrivés sur le marché de l’emploi en pleine période de crise, notamment ceux qui sont démotivés et qui ont stoppé leurs recherches.

En quoi consiste cette opération ?

Pour donner aux jeunes, diplômés ou non, des clés d’accès au monde du travail, nous avons créé la plateforme « I Get a Job ». Elle a pour objectif de les accompagner tout au long de leur cycle d’emploi, c’est-à-dire en amont et en aval de leurs recherches. Concrètement, elle offre des contacts de missions locales, des conseils sur la rédaction d’un CV et sur l’entretien d’embauche, des astuces pour réussir sa période d’intégration… La forme de ce contenu se veut humoristique. C’est au travers de vidéos virales, de quizz et d’infographies que ces jeunes deviendront de meilleurs candidats.

L’opération ne se déroule pas uniquement sur le web…

En effet ! Chaque action efficacement menée par les candidats déclenche l’obtention d’un badge de compétences, qui représente des points. S’ils lisent tous les conseils sur la rédaction du CV, les jeunes peuvent, par exemple, obtenir le badge de « CV Killer ». Idem s’ils créent une alerte mail pour une recherche de postes ou réalisent une photo-portrait professionnelle. Lorsqu’ils disposent de 1000 points, les candidats sont éligibles au « Job Pass », qui prend la forme d’un mini-diplôme, qui leur sera remis le jeudi 19 novembre, au sein de nos agences, par nos consultants.

Quel est l’objectif de cette journée ?

Au cours de cette journée, nous recevrons non seulement les jeunes éligibles au « Job Pass » mais aussi des entreprises - grands groupes et ETI - des associations locales et certainement des acteurs publics. L’objectif, c’est que toutes ces personnes se rencontrent et échangent. Des jobdatings et des tests métiers devraient également être organisés pour les candidats. Le 19 novembre, nous espérons recevoir entre 6000 et 9000 jeunes au total, soit une dizaine par agences. C’est un nombre suffisamment restreint pour passer du temps avec chacun d’entre eux.

Cette opération web et terrain est relayée par une campagne de communication nationale. Quelle forme prend-elle ?

Cette campagne de médiatisation, qui devrait nous permettre de toucher plus de 12 millions de personnes, vit uniquement sur le web. En plus d’être visibles depuis la plateforme « I Get a Job », les vidéos humoristiques sont diffusées sur les sites qui sont plébiscités par les jeunes, c’est-à-dire Deezer.com, L’Etudiant.fr, Melty.fr, L’Equipe.fr, NRJ.fr, Gamekult.com… Au total, nous espérons dénombrer plus de 85 000 participants sur notre plateforme. Si nous atteignons cet objectif et que cette première édition est un succès, nous ferons de cette opération un rendez-vous annuel.

Aurélie Tachot