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« Le SaaS est l’avenir des logiciels de paie », Raphaël Odin, Paybee

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Lancée il y a seulement trois ans, Paybeegère déjà la paie de plus de 600 entreprises de tout secteur d’activité. Grâce à une solution full web, qui permet de paramétrer les conventions collectives, la société rhônalpine, adepte du mode SaaS, espère séduire les grosses PME, comme l’explique Raphaël Odin, président de Paybee

« Le SaaS est l’avenir des logiciels de paie », Raphaël Odin, Paybee - © D.R.
« Le SaaS est l’avenir des logiciels de paie », Raphaël Odin, Paybee - © D.R.

Quel est le positionnement de Paybee ?

Paybee a été créée en 2013 pour répondre aux besoins des entreprises de plus de 50 salariés sur la problématique de la gestion de paie. En développant notre solution logicielle, nous avons d’emblée choisi le mode SaaS, que nous avons trouvé adapté aux environnements mouvants. Ce modèle constitue, pour nous, l’avenir des logiciels de paie dans la mesure où il propose de nombreux avantages en matière de sauvegarde, d’accessibilité, de convivialité et de mobilité. Grâce au SaaS, nos 600 entreprises clientes s’affranchissent des contraintes rencontrées avec les logiciels hébergés. Ils n’ont, par exemple, plus à se préoccuper de la mise à jour des règles légales et conventionnelles.

De nombreux éditeurs proposent désormais leurs outils en mode SaaS. Qu’est-ce qui différencie le vôtre ?

La différence majeure, c’est que notre solution full-web n’est pas le fruit d’une migration liée aux nouvelles technologies. Elle est nativement SaaS, ce qui la rend plus fonctionnelle. Elle nous permet de travailler en mode collaboratif avec nos clients, de gérer automatiquement des alertes, de produire des reporting RH, de faciliter la DSN… Ensuite, notre solution intègre nativement le paramétrage de toutes conventions collectives, ce qui réduit le risque d’erreurs des responsables paie. Nous commercialisons cet outil via plusieurs formules. Celle qui remporte le plus de succès est celle où Paybee prend en charge l’intégralité de la gestion de la paie. Il suffit juste aux entreprises de nous transmettre, via notre plateforme, les éléments variables de paie.

Comment souhaitez-vous faire évoluer cet outil ?

Nous avons lancé, il y a deux mois, une nouvelle formule « Autonomie » dans laquelle nos 15 salariés croient beaucoup. Elle est assez traditionnelle : nous proposons notre logiciel de gestion de la paie, sur lequel nous formons nos clients afin qu’ils deviennent les administrateurs de la solution. Ce modèle devrait permettre aux entreprises ayant des effectifs importants de payer un coût par bulletin relativement faible, de l’ordre de 3 euros. Avec cette formule, sur laquelle nous allons concentrer nos efforts, notre ambition est également de cibler des PME de plus de 250 salariés et ainsi de générer, comme en 2015, une croissance à deux chiffres !

Aurélie Tachot